LE MATÉRIEL

   LE LABORATOIRE

   LA CHAMBRE PHOTOGRAPHIQUE

   LE TIRAGE des POSITIFS

    LA FABRICATION DU MATERIEL

Un laboratoire au XIX eme siècle

Le Laboratoire: Le laboratoire représenté sur la gravure ci-contre montre le photographe opérant à la lumière d'une fenêtre.
Ceci n'est pas un anachronisme , ni un délire du dessinateur mais les plaques au collodion ne sont sensibles qu' à la lumière bleu et de ce fait il n'était pas rare dans les labo du XIX eme d' être éclairé par une fenêtre munie de carreaux jaunes foncés.
 

L' emploi du collodion humide imposait d'avoir le laboratoire à porté de main puisqu'il fallait pouvoir préparer, exposer et développer la plaque avant que celle-ci ne soit sèche ce qui transformait le touriste photographe en  "sherpa"
Le photographe en voyage
 
 
 
 

Le labo de voyage !!!!                                                                                                                             Le labo de " campagne " consistait très souvent en une tente étanche à la lumière, comportant  une ouverture  munie d'un écran jaune foncé à l' intérieur de laquelle il était possible de se livrer à toutes les manipulations techniques que nécessite le procédé au collodion humide.

Le Tirages des Positifs
Dans ces temps reculés de l' histoire de la photographie les tirages de positifs ne s' effectuait pas (ou très peu) par développement mais par noircissement direct. Les papiers employés alors ne nécessitait aucun révélateur pour faire apparaître l' image qui se dessinait petit à petit au fil de l' exposition du papier au chlorure d' argent sous un négatif dans un châssis à tirage dont nous voyons une représentation sur cette image. La venue de la photo était surveillée en ouvrant une partie du châssis, ce qui permettait de juger (le mot est tout à fait juste, on travaille réellement au jugé) de l' intensité de celle-ci sans la déplacer, et le cas échéant de continuer l' exposition sans qu' aucun flou n' apparaisse sur l' image.
Chassis anglais pour positifs